Education Nationale : un établissement très attendu
La préfecture donne son top départ au collège de Kwalé
Le sujet fait débat depuis des années et il sort véritablement des cartons depuis quelques mois. Le collège de Kwalé va enfin sortir de terre la préfecture vient par arrêté préfectoral du 5 février dernier d’autoriser le départ du chantier. Il fallait attendre que la mise à disposition du public du dossier soit écoulée et que le CODERST (Conseil de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques) donne son feu vert, ce qui est acquis depuis le 22 janvier dernier. La nouvelle est donc toute fraîche et un peu de retard a été pris pour une ouverture promise d’une première tranche lors de la prochaine rentrée scolaire.
L’établissement du second degré viendra ainsi au secours du collège de Doujani qui croule sous les collégiens et pourra enfin accueillir les enfants de Tsoundzou qui réclamaient avec leurs parents depuis si longtemps une structure dédiée. C’est donc un grand pas en avant qui vient d’être franchi, le vice-rectorat a officiellement été autorisé à construire le collège de la Kwalé-Mamoudzou-Sud. Le montant des travaux est conséquent : 16,98 millions d’euros.
Il pourra accueillir 1300 élèves avec une section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), comprendra un bâtiment administratif doté d’une salle polyvalente. 4 logements fonctions sont intégrés, tout comme les terrains et la salle de sport. Il disposera encore, réglementation oblige d’un bassin de rétention pour la gestion des eaux pluviales avec un filtre planté de roseaux pour la gestion des eaux usées.
Bref, c’est un long parcours qui s’achève et qui va donner lieu aux premiers coups de pelle faisant oublier le collège bambous qui s’était élevé il y a quelques années. Les parents d’élèves excédés de voir leurs enfants à Doujani avaient construit un établissement provisoire en lieu et place de la structure en dure qui va bientôt apparaître. Le propriétaire de la parcelle, Chihaboudine Ben Youssouf candidat à la mairie de Mamoudzou, avait autorisé le départ des travaux avant même d’avoir été réglé du montant du foncier. Il ne souhaitait pas ralentir plus que de mesure cet équipement qui faisait tant défaut.
Source : France Mayotte matin